J’ai eu la chance de travailler avec Laurence (nom fictif), une petite fille autiste qui avait des mots, mais qui restait souvent silencieuse. Elle vivait entièrement dans le moment présent, comme si ses souvenirs étaient flous, hors de portée.

Quand j’ai rencontré Damien (nom fictif), un petit garçon autiste, il semblait ne pas me remarquer. Ses défis sensoriels occupaient une grande partie de son quotidien, et je savais que chaque petit détail dans son environnement pouvait avoir un impact immense sur son bien-être.

Dans notre parcours en tant qu'éducatrices spécialisées ou intervenantes en stimulation du langage, établir une relation de confiance avec les enfants autistes est l'un des aspects les plus enrichissants, mais aussi les plus délicats de notre travail.